jeudi 31 janvier 2013

Le maréchal Paulus signe la capitulation

Cela fait 70 ans aujourd'hui que la VIe glorieuse armée de la Wermarth demandait la capitulation, pour le plus grand bonheur des pays occupés par l'Allemagne nazie

                 Le fier maréchal Allemand bon bourgeois                          Le jovial maréchal russe paysan Vassili Tchouïkov

Neutraliser le puits de pétrole du Caucase était une vielle idée fixe d'Hitler, alors qu'au printemps 1942, les armées de la Wehrmacht ne se sont pas encore remises du terrible hiver russe, cette opération va s'appeler  le plan bleu, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, les armées reprendront les mêmes tactiques de batailles qui ont si bien réussies en Europe.

Et c'est ainsi que la VIe armée commandée par Friedrich Paulus se dirige vers le secteur sud, Stalingrad.

Mais la Russie, ce n'est pas le même climat, Hitler en est conscient et sait que le temps presse. Ce n'est pas non plus la même armée dont il dispose, le froid, la faim ont fait leur oeuvre, côté Russe c'est le contraire, ils ont eu le temps de s'organiser et disposent de soldats qui arrivent du Nord très bien adaptés au froid. Les allemands avec difficultés parviendront à conquérir Stalingrad à l'automne 1942, mais en novembre, les armées russes traversant la Volga gelée, une armée par le nord et une par le sud, les allemands vont se trouver encerclés sur ce lieu et l'hiver est à nouveau là.

Cette bataille de Stalingrad va s'avérer une horreur par les pertes d'hommes qu'elle va créer aussi bien que du côté Allemand que Russes, des pertes énormes, cette bataille a été extrêmement dure, j'ai vu un document filmé où 2 tanks s'affrontaient de face en se montant dessus, une vraie bataille de dinosaures.

Déclenchée en juin 1941, cette guerre se présentait mal, Hitler ne s'intéressait pas vraiment à Stalingrad, mais n'ayant pu prendre ni Moscou, ni Leningrad, il voulait couper la manne financière de l'URSS.

Staline lui ne s'intéressait pas trop aux manœuvres d'Hitler à Stalingrad, voulant à tout prix protéger Moscou, c'est pour cela que les Allemands sont arrivés à conquérir Stalingrad, mais pour peu temps, dès fin décembre Paulus fait demander à Hitler de pouvoir faire retraite, refus catégorique d'Hitler, qui début janvier le nomme maréchal pour lui donner du cœur à l'ouvrage.

Peine perdue le 31 janvier 1943, le nouvellement nommé maréchal Paulus, signe la capitulation de la VIe Armée, il sera suivi au mois de février par l'armée allemande du Nord.

Cette bataille sonne un tournant pour les nazis, redonne de l'espoir aux non nazis les armées allemandes ne sont plus invulnérables, d'autant que quelques mois après les Anglais gagnent à El Alamein, l'assassinat en mai 1942, du nazi Reinhardt Heydrich avait porté un coup au mouvement nazi, cette fois c'est l'apothéose.

Conquérir la Russie était dans les plans d'Hitler depuis le début, malgré l'accord honteux avec Staline, fait que pour coincer la Pologne et dissuader les autres pays de la défendre,  les russes étaient pour Hitler des sous hommes, il avait même prévu que les anglais, dont il était sur qu'il allait pouvoir s'accorder, coloniserait les peuples de Russie,

Tout ça il l'a écrit, il était même sur de réussir là où Napoléon Ier avait échoué.

lundi 28 janvier 2013

Crème de beauté verveine marjolaine/sauge

Mon pot vient de se terminer, j'en ai donc fait deux autres avec mes macérâts et hydrolats maison fait à la belle saison

dimanche 27 janvier 2013

Boulanger et le boulangisme

Le 27 janvier 1889 à Paris la foule chante "c'est boulanger qu'il nous faut oh !oh! oh!,", il faut dire que l'humeur française était encore un peu guerrière sous cette IIIe république.




Mais il faut remonter en 1886 pour entendre déjà  "c'est boulanger qu'il nous faut oh !oh! oh!," il le faut car on est déjà déçu par cette République qui n'arrive pas à juguler la crise économique (déjà) , mais les républicains bien découragés, ne sont pas de cet avis et pour écarter notre brave général qui est devenu l'homme d'extrême droite providentiel, on fait tomber le gouvernement et on expédie Boulanger à Clermont-Ferrand.

A la gare de Lyon, la foule se presse et chante : Il reviendra quand le tambour battra...Notre pauvre Boulanger qui aurait pu être aussi bien républicain que monarchiste, est un peu dépassé, mais qu'importe il s'abandonne dans les bras de la plantureuse Marguerite de Bonnemains, puis ses partisans le font élire député du Nord, l'opinion reprend sa clameur  "c'est boulanger qu'il nous faut oh !oh! oh!,".

Cette fois ci, il commence à ce prendre pour Louis-Napoléon, soutenu par les monarchistes, bonapartiste et même des socialistes, il se fait plébisciter dans plusieurs élections législatives, puis à Paris ou un siège est libre et le 27 janvier 1889 Boulanger est élu, et un cri jaillit aussitôt "A l'Elysée ! à l’Élysée !".

Les ministres convoqués par le président Carnot (il mourra assassiné en 1894, l'époque était particulièrement instable politiquement) tremblent, la IIIe république est ébranlée.

Boulanger lui, un œillet rouge à la boutonnière, ne pense qu'à retrouver sa maîtresse avant de monter en voiture, il déclare avec suffisance : "Pourquoi voulez vous que j'aille conquérir illégalement le pouvoir quand je suis sur d'y être porté dans 6 mois par l’unanimité de la France".

Mais la Fortune ne pardonne pas à ceux qui ne savent pas saisir au vol l'un de ces trois cheveux, Thiebaud qui faisait partie de l'état major boulangiste connaissait-il cette phrase lorsqu’en tirant sa montre il dit :  Minuit cinq messieurs ! depuis 5 minutes, le boulangisme est en baisse.

Il avait raison le 1er avril 1890,  le général Boulanger s'enfuyait en Belgique et lâché par ses partisans, il finira par suicider sur la tombe de sa maîtresse morte de tuberculose un mois auparavant en 1891. Georges Clemenceau qui un temps avait imposé Boulanger, apprenant son suicide il dira : "il est mort comme il a vécu, en sous lieutenant", 

Mais le sous lieutenant, à crée la plus grande crise de la IIIe république et a l'a fait trembler pendant près de cinq ans. L'extrême droite reviendra bientôt au devant de la scène avec l'affaire Dreyfus et on sera toujours dans la IIIe république

samedi 26 janvier 2013

Tisane romarin et huiles essentielles

A la suite d'un repas un peu trop lourd, je me sentais un peu ballonnée et nauséeuse,  je me suis préparée une petite tisane maison

vendredi 25 janvier 2013

La mort de Gérard de Nerval

Dans la nuit glaciale d'un 25 janvier d'un hiver très froid, un grand poète du romantisme renonçait à la vie




Il y a encore un siècle, débouchait à Paris, place du Châtelet, une ruelle sordide, la rue de la Tuerie, qui aboutissait à un escalier étroit et visqueux qui conduisait à la rue de la Vieille lanterne, où croupissait un taudis et en face, au dessus de la dernière marche d'escalier s'ouvrait une fenêtre fermée par des barreaux de fer, c'est au croisillon central que Gérard de Nerval né Gérard Labrunie, attacha un lacet blanc qu'il prétendait avoir appartenu à Madame de Maintenon ou Madame de Longueville, il plaça une grosse pierre sur la dernière marche, y monta, passa le lacet autour de son cou et d'un coup de pied repoussa la pierre.

C'était le dernier acte de folie dans la nuit gelée, l'hiver de cette année là avait terriblement froid, du 25 janvier 1855, la thèse du suicide est aujourd'hui reconnue et celle de l'assassinat abandonnée, d'un merveilleux poète du romantisme à 47 ans, qui laissait son oeuvre à la prospérité.

Malade depuis longtemps, dès 1853 il souffrait d'accès de démence qui lui ont valu plusieurs séjours en clinique, ce qui pas l'a empêché d'écrire ses plus beaux poèmes, il n'eut pas de vraie reconnaissance de son vivant, c'est seulement à partir du début XXe siècle que son génie d'écriture fut pleinement reconnu.

Aragon grand admirateur de Nerval, lui rend un hommage dans une très belle chanson de Jean Ferrat, en faisant un rapprochement avec un autre poète de génie français Desnos, qui lui antifasciste convaincu, fut assassiné par les nazis dans un camp de déportation quelques jours avant la libération.

Tu portais dans ta voix comme un chant de Nerval
 Quand tu parlais du sang jeune homme singulier
 Scandant la cruauté de tes vers réguliers
 Le rire des bouchers t'escortait dans les Halles
 Tu avais en ces jours ces accents de gageure
 Que j'entends retentir à travers les années
 Poète de vingt ans d'avance assassiné
 Et que vengeaient déjà le blasphème et l'injure

 Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
 Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
 Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
 Là-bas où le destin de notre siècle saigne

 Debout sous un porche avec un cornet de frites
 Te voilà par mauvais temps près de Saint-Merry
 Dévisageant le monde avec effronterie
 De ton regard pareil à celui d'Amphitrite
 Enorme et palpitant d'une pâle buée
 Et le sol à ton pied comme au sein nu l'écume
 Se couvre de mégots de crachats de légumes
 Dans les pas de la pluie et des prostituées

 Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
 Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
 Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
 Là-bas où le destin de notre siècle saigne

 Et c'est encore toi sans fin qui te promènes
 Berger des longs désirs et des songes brisés
 Sous les arbres obscurs dans les Champs-Elysées
 Jusqu'à l'épuisement de la nuit ton domaine
 O la Gare de l'Est et le premier croissant
 Le café noir qu'on prend près du percolateur
 Les journaux frais les boulevards pleins de senteur
 Les bouches du métro qui captent les passants

 Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
 Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
 Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
 Là-bas où le destin de notre siècle saigne

 La ville un peu partout garde de ton passage
 Une ombre de couleur à ses frontons salis
 Et quand le jour se lève au Sacré-Coeur pâli
 Quand sur le Panthéon comme un équarissage
 Le crépuscule met ses lambeaux écorchés
 Quand le vent hurle aux loups dessous le Pont-au-Change
 Quand le soleil au Bois roule avec les oranges
 Quand la lune s'assied de clocher en clocher

 Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
 Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
 Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
 Là-bas où le destin de notre siècle saigne

http://www.jukebo.fr/jean-ferrat/clip,robert-le-diable,vkfsk.html

Il faut laisser passer cette foutue publicité avant de voir la vidéo

jeudi 24 janvier 2013

mardi 22 janvier 2013

Huile aromatisée aux épices chaudes maison

J'aime bien me préparer des petites huiles, des petits sels ou sucres aromatisés maison, pour agrémenter mes plats ou desserts

samedi 19 janvier 2013

Velouté de potiron, carottes

Les frimas sont là, rien de mieux pour se réchauffer le soir un petit velouté, la soupe de potiron carottes très douce est en général aimée aussi par les enfants.

mercredi 16 janvier 2013

Les zouzous

Ils se sont taillés une belle réputation dans la guerre de Crimée et celle de 14-18, même si ils ont été bien sacrifiés, puis dissous à la fin de la guerre d'Algérie.

mardi 15 janvier 2013

Petits feuilletés aux légumes

En fait il s'agit plutôt d'un genre de tatins de légumes


J'ai disposé les feuilletés recto verso pour montrer le feuilletage d'un seul côté


une moitié de pâte feuilletée prête à dérouler
2 grosses carottes
1 poignée de poireaux séchés
1 piment de mon pimentier
1 petit morceau de chorizo
1 tranche de jambon cru
2 cuillère à soupe de crème de soja
un tour de moulin à poivre

Tous ces ingrédients étaient au frigo ou dans le placard

Mixage quelques secondes au thermomix vitesse 5, après les avoir lavées et pelées les carottes, puis versé dans le wok dans lequel j'avais mis une cuillère d'huile d'olive et fait chauffer température 12, j'ai laissé revenir.

Pendant ce temps, préparation des poireaux séchés qui étaient déjà coupés, mais que j'ai recoupé de nouveau en deux, puis j'ai ajouté dans le wok en mélangeant un peu avec les carottes.

Préparation du morceau de chorizo en détaillant en petits bouts, idem pour la tranche de jambon cru, j'ai laissé finir cuire mes légumes environ 15 minutes couverts en touillant de temps à autres

Puis dans le wok j'ai ajouté la crème de soja en mélangeant, ainsi que le piment coupé en petit morceaux, le chorizo et le jambon cru, j'ai poivré, baissé la température à 4 et fait mijoter environ 5 minutes.

Résultat,  un petit hachis que j'ai disposé dans un emporte pièce que j'avais posé dans le tarte express, j'ai ajouté sur ces petits tas, la pâte feuilletée découpée à l'aide de l'emporte pièce et à laquelle j'avais fait un petit trou au centre à l'aide d'un dévideur de pommes.

Dans le tarte express les six petits feuilletés ont cuits seulement 15 minutes et ont été servi avec une petite salade verte et tomate.

Nous n'étions que deux, j'en ai mangé deux, mon mari quatre, c'était vraiment délicieux, à refaire.

On peut bien sur faire cette recette avec un petit robot pour mixer, une poêle pour faire cuire les légumes et un four pour faire cuire les feuilletés. Avec mon matos cela va plus vite voila tout.


lundi 7 janvier 2013

Les vautours réhabilités


Les vautours viennent d'être choisis par des éleveurs dans une région des hautes Pyrénées pour se débarrasser de leurs brebis mortes

dimanche 6 janvier 2013

Histoire du Nouvel An

Le nouvel an n'a pas été toujours celui que l'on connait



Chez les Mérovingiens c'était le 1er mars,
c'est devenu sous Charlemagne le 23 décembre,
puis c'est revenu au mois de mars le 25 et ce jusqu'au XIIIe siècle,
puis cela a été le jour de Pâques
et en 1564 sous Charles IX c'est devenu le 1er janvier, qui été aboli à la révolution et puis est revenu sous Napoléon.

Le soir du réveillon, les voeux, les étrennes et la coutume de s'embrasser sous une branche de gui à minuit, cela a été adopté à peu près partout, et chaque région a développé ses propres traditions.

Par exemple, en Provence le repas se composait d'un coq farci, d'une douzaine de perdreaux par rapport aux 12 mois de l'année; de trente truffes pour les 30 nuits du mois et de 30 oeufs frits pour les 30 jours du mois, ce qui devait assurer aux convives la prospérité pour toute l'année.

Il devait être costaud le coq, pour pouvoir être farçi de tout ça

En Alsace, la nouvelle année continue de débuter avec le don d'un  bretzel du Nouvel AN

Enfin, quelque soit la date la fêtes du Nouvel An, c'était l'occasion de ripailles

Certains ouvrent les fenêtres aux 12 coups de minuit pour faire partir  l'année qui se finit et faire rentrer la nouvelle, c'est peut être en rapport avec le Dieu Romain à deux têtes, une qui regardait devant, une qui regardait derrière, Janus d'où nous vient le nom du mois de janvier et qui était le gardien des passages, des portes.

D'autres à cette heure là, prennent un bain, c'était à l'origine pour se purifier pour passer à la nouvelle année.

La nouvelle année, c'est aussi pour beaucoup de nouvelles résolutions, cette coutume nous viens des Babyloniens qui n'avaient pas tout à fait  les mêmes buts que nous aujourd'hui, mais plus prosaïquement de rendre le matériel (en général agricole) emprunté aux voisins, l'an passé.

Les cartes de voeux, elles nous viennent d'un Anglais qui créa la carte de Noël, qui fut d'abord un jeu, puis qui est devenue une coutume de cartes de voeux postales, qui se perd de plus en plus avec le téléphone, puis internet.

mercredi 2 janvier 2013